Bienvenue dans ce dernier épisode de la saison n°1 d’Effet Eurêka.
Aujourd’hui, j’aimerais partager ce qui m’a le plus marqué durant cette première saison.
On peut dire que le podcast a commencé fort avec l’interview de Vincent Grison. Ce qui m’a marqué dans ce premier épisode, c’est de découvrir comment Vincent a réagi à la perte d’un des principaux sponsors de son aventure de rejoindre le Pôle Nord en solitaire et sans assistance motorisée:
“Ça m’a fait un gros coup au moral. Alors, qu’est ce que je fais? Déjà, je décide de courir pour remettre les choses à plat et éviter de penser à ça sans que ça avance.
Ensuite, l’après midi, ça s’est transformé un petit peu en euphorie parce que je me suis dit : “Bon, c’est une opportunité qui se présente de voir le projet différemment, de penser différemment”. Cette option avec ce partenaire est née assez vite. Je ne voyais plus que ça, que cette solution là, et c’était aussi des portes fermées pour d’autres, d’autres opportunités de collaboration. C’était un peu la voie facile.”
J’ai été impressionné par la rapidité à laquelle Vincent a rebondi après avoir rencontré cette obstacle. En moins d’une journée, il a réussi à changer ce qu’il aurait pu considérer comme un échec en une véritable opportunité. Cela m’a bluffé.
La deuxième interview m’a également beaucoup marqué.. En effet, lorsque j’ai eu l’idée de ce podcast, jamais je n’aurais pensé avoir la chance d’interviewer un champion paralympique. Charles Rozoy était un nageur de haut niveau avant d’avoir un accident de moto. Quelques semaines après l’accident, il entend des enfants dire : “C’était un bon nageur, maintenant, il est foutu, il fait de l’aquagym”. Charles va leur montrer de quoi il est capable…
Nous avons parlé de motivation à partir de la vidéo de Dan Pink en distinguant la motivation intrinsèque ou extrinsèque. Le fait de vouloir montrer aux autres ce dont nous sommes capables, de leur prouver qu’ils se sont trompés en ne nous faisant pas confiance peut être un facteur de motivation extrinsèque extrêmement fort. C’est ce qu’a démontré Charles Rozoy.
En fait, chaque interview a été unique et très riche. D’ailleurs, plus j’échange avec de la famille ou des amis sur des personnes à interviewer, plus je me rends compte que toutes les personnes qui sont autour de nous ont chacune leur histoire et que leur parcours est riche. Finalement, je me rends compte que c’est une invitation à prendre le temps d’échanger avec elles, à essayer de mieux les comprendre. Cela va être les vacances de Noël et je vous invite à véritablement discuter les personnes avec qui vous allez partager un moment pour mieux les connaitre, sans préjugé, sans connaitre la réponse avant de poser la question.
Avant de clôturer cette première saison d’Effet Eurêka, j’aimerais vous parler de mon premier podcast, Batooba Culture Générale. Entre 2013 et 2015, j’ai publié 99 épisodes du podcasts et pour être honnête, lorsque je regarde la liste des épisodes, il y en a certains que je ne me souviens pas avoir écrit. Alors, pour que nous gardions en mémoire une trace des 35 premiers épisodes d’Effet Eurêka, je viens de mettre en ligne une synthèse de cette première saison. J’y consacre une page par épisode et vous y retrouverez une idée, une citation, un élément spécial qui a retenu mon attention… Vous pourrez lire cette synthèse d’une traite, mais je vous invite surtout à le feuilleter de temps en temps afin que les épisodes vous reviennent en mémoire.
Pour découvrir cette synthèse, complétez le formulaire ci-dessous: