Etre prof, c’est faire un métier parfois très frustrant.
On passe beaucoup de temps à préparer des cours, on donne le meilleur de nous-même face aux élèves, on essaie d’organiser des activités qui vont les motiver et pourtant, parfois rien ne se passe.
On a du mal à capter l’attention de nos élèves.
On ne réussit pas à les faire sortir de leurs coquilles. On dirait que rien ne les intéresse, qu’ils n’ont envie de rien. Ils passent la journée à discuter avec leur voisin, à écrire sur leur table, à avoir les yeux rivés sur leur ordinateur sans lever la tête si vos élèves sont un peu plus âgés…
Cela nous fait douter: douter de ce que nous leur proposons, douter de la manière dont nous donnons notre cours. Cela peut nous faire perdre notre patience, générer du stress, voire de l’angoisse et nous couper la joie et l’enthousiasme que nous souhaitons communiquer à nos élèves.
Dans cet épisode, nous allons voir comment fonctionne la motivation, en nous appuyant sur différentes théories tout en proposant des exemples concrets.
Voici ce qui nous attend :
- Pourquoi est-ce si important de motiver nos élèves?
- Les 3 besoins essentiels à remplir avant de parler de la motivation
- Vais-je réussir? Est-ce important de réussir?
- La motivation, c’est comme le cholestérol
- Déclenchement, intensité, persévérance
J’ai préparé une synthèse de l’article sous forme de carte mentale ! Inscrivez-vous à la newsletter et découvrez la carte mentale.
Pourquoi est-ce si important de motiver nos élèves?
Il y a quelques temps, j’étais à la recherche d’un objet quelconque dans mon garage. Alors que j’étais en train de fouiller frénétiquement, je suis sur tombé sur une caisse. Il n’y avait rien écrit dessus et cela a attisé ma curiosité. J’ai décidé de l’ouvrir et j’ai découvert à l’intérieur une vingtaine de livres. La mémoire m’est subitement revenue, il s’agissait de la caisse avec mes livres « à garder », ceux qui m’ont bien plu. J’ai parcouru les différents ouvrages et je suis tombé sur le livre de Robert Mager intitulé : « Pour éveiller le désir d’apprendre ».
A l’époque où je l’avais acheté, je n’étais pas du tout professeur des écoles, c’était un métier que je commençais à peine à envisager. Néanmoins, j’avais beaucoup aimé ce livre.
Au fond de mon garage, j’ai donc commencé à le feuilleter et j’ai relu une phrase que j’avais surlignée :
Le seul but de ce livre est d’aider vos élèves à quitter votre enseignement désireux d’utiliser ce qu’ils ont appris – et impatients d’en savoir plus encore.
Roger Mager, POUR eveiller le désir D’APPRENDRE
Cette phrase résume tout le but de l’enseignement : nous souhaitons que nos étudiants aient envie d’utiliser ce que nous leur avons appris une fois notre enseignement terminé. Et donc, plus nous arrivons à motiver nos élèves, plus nous augmentons les chances qu’ils se souviennent de ce qu’ils ont appris, qu’ils l’utilisent et qu’ils désirent en savoir plus à la fin de notre cours.
Créer ce désir d’apprendre même une fois notre enseignement terminé est un objectif essentiel, surtout dans notre société actuelle. En effet, le monde autour de nous évolue de plus en plus vite et nous devons apprendre en permanence. On peut même aller plus loin en disant que savoir apprendre par soi-même est la compétence centrale du XXIème siècle.
Avant de parler de motivation…
Lorsque nos élèves, nos étudiants, nos apprenants, arrivent en classe ou en formation, ils viennent avec leurs problèmes, leurs soucis. Ils ne les laissent pas à la porte de la salle de classe.
Apprendre n’est peut-être pas leur première priorité.
Bien entendu, nous ne pouvons pas régler tous leurs problèmes, mais nous pouvons déjà nous préoccuper de remplir 3 besoins essentiels pour créer un environnement le plus propice aux apprentissages:
- le besoin de sécurité
- le besoin de reconnaissance
- le besoin d’appartenance
AVANT : Lorsque je travaillais en entreprise, j’étais souvent dans les premiers à arriver le matin. J’ai un peu honte d’avouer que je ne prenais même pas la peine de m’installer à mon bureau et que je filais tout droit en salle de réunion et que je fermais la porte pour ne pas être dérangé. C’est le moment où je suis le plus en forme et je voulais en profiter pour être le plus efficace possible. Je n’avais pas envie de passer mon temps à être interrompu par des collègues qui venaient me dire bonjour et me raconter la soirée de la veille.
En tant que professeur, ma perspective a beaucoup changé.
MAINTENANT: J’accorde beaucoup d’importance au « bonjour » du matin. Je salue chacun des élèves individuellement en ajoutant leur prénom type « Bonjour Sacha! » avant même qu’ils ne rentrent dans le bâtiment de l’école. En disant ce simple bonjour, je sais que je contribue à remplir les 3 besoins de l’élève. L’enfant sait qu’il est reconnu (d’où l’importance de dire son prénom), qu’il est un enfant de l’école, qu’il est le bienvenu (sentiment d’appartenance) et que l’environnement autour de lui est bienveillant (sentiment de sécurité).
Cela n’a pas l’air de grand-chose, cela peut vous paraitre bateau ou naïf, mais je suis sûr que cela fait une grande différence et permet de créer une première connexion avec vos apprenants.
En plus, je me rends assez vite compte de l’humeur des enfants en fonction de la manière dont ils répondent à mon « bonjour ». Et cela me donne des indications sur comment orienter la journée.
Si vous faites de la formation en entreprise:
Demandez la liste des personnes que vous allez former avant le début de la formation avec leur fonction dans l’entreprise. Ainsi, si vous arrivez dans la salle 10 minutes avant le début de votre formation, vous pouvez prendre le temps de saluer individuellement les premiers arrivants. Ne vous arrêtez pas d’ailleurs aux salutations. Une fois que vous avez salué quelqu’un, vous pouvez lui demander son prénom, et s’il répond Philippe, et que, vous êtes bien préparé, vous pouvez même rebondir : « Ah oui, vous êtes le responsable commercial de la zone Est. Heureux de vous rencontrer. Quand on parle de la Zone Est, on parle de quel périmètre? », puis on peut essayer de trouver ce qui le motive à participer à la formation. Si c’est une formation en finance, il peut déjà vous faire part de ses craintes sur le sujet, lui qui a toujours été nul en maths, de son absence d’intérêt, ou au contraire de la nécessité qu’il perçoit dans cette formation. A partir du moment où vous avez créé cette relation, vous pouvez avoir la garantie que Philippe va suivre la formation beaucoup plus attentivement que si vous n’aviez pas échangé avec lui auparavant.
Nos élèves sont devant nous, ils se sentent en sécurité, ils sont reconnus, ils savent qu’ils sont des membres à part entière de la classe, de notre groupe. Mais, est-ce que ce que l’on va leur enseigner va les intéresser? Comment peut-on réussir à vraiment les motiver?
Vais-je réussir ? Pourquoi dois-je réussir?
Il existe de nombreuses théories de la motivation. C’est un sujet très vaste et très complexe qui fait appel à beaucoup de disciplines.
La première théorie repose sur deux questions que l’élève se pose de manière consciente ou inconsciente.
- Vais-je réussir ? Dans cette théorie, cela s’appelle l’espérance de réussite. Ce sont les chances de succès qu’un élève estime avoir dans la réalisation d’une tâche. Ainsi, plus un individu estime qu’il a une forte probabilité de réussite, plus il sera motivé.
- Est-ce que j’essaie de faire a de l’importance ? Dans cette théorie, cela s’appelle la valeur de la tâche. Elle correspond à l’importance que l’individu donne à la réussite de la tâche. Plus il accordera de l’importance à la réussite de la tâche, plus il sera motivé.
Comment motiver un élève en lui faisant accroitre son espérance de réussite? L’auteur à l’origine de cette théorie met à notre disposition 3 leviers: (3)
- L’expérience active de maitrise :
Plus un individu expérimente des succès dans la tâche qu’il doit réaliser, plus son sentiment d’efficacité personnelle est important. C’est le levier le plus influent sur le sentiment d’efficacité puisqu’il est vécu directement par l’individu. Si vous apprenez à lire et que vous avez déjà réussi à lire une phrase tout seul, pourquoi ne seriez-vous pas capable de lire une deuxième phrase tout seul, et pourquoi pas tout un paragraphe, tout une page, tout un livre… - L’expérience indirecte.
En observant quelqu’un, auquel on est mesure de s’identifier, en train de réussir une tâche, on se dit que l’on est capable de la réussir également. Prenons un exemple, j’enseigne en classe de CP et quand un élève vient me voir avec fierté pour me dire qu’il a réussi à lire un petit livre à lui tout seul, cela donne envie à ses camarades de faire la même chose. Cela leur donne confiance dans leur propre capacité à réussir. Autre exemple, si vous avez un enfant en grande section de maternelle qui voit son frère en CP en train de lire, il se dit que son tour va également venir et qu’il y arrivera aussi. Avec cet exemple, on devine aussi l’effet pervers de l’expérience indirecte. Si vous êtes en CE1 et que vous voyez votre petit frère en train de lire et que vous n’y arrivez pas, vous pouvez vous demander pourquoi vous n’y arrivez pas? - La persuasion verbale:
Elle consiste à ce qu’une personne ressource transmette différents messages, tels que des conseils, des mises en garde, des questions, des propositions afin d’amener l’individu à se rendre compte qu’il est en mesure de réussir la tâche demandée. L’expérience n’est donc pas vécue ou observée directement par le sujet. L’influence de ce levier dépend du rapport qu’entretient l’individu avec la personne ressource. Ainsi, sans surprise, l’enseignant, dans son langage, qu’il soit verbal, para-verbal ou corporel influe sur la perception qu’ont les apprenants de leur capacité de réussite. Si un élève nous fait confiance, que nous lui disons qu’il est tout à fait capable de réussir, alors son espérance de réussite va grandir.
Maintenant que nos apprenants ont confiance dans leur capacité à réussir, encore faut-il qu’ils accordent de l’importance à la tâche qu’ils sont en train de réaliser?Cette valeur de la tâche peut prendre deux formes :
- La valeur intrinsèque de la tâche
Elle désigne l’intérêt que porte l’individu au sujet en question, à la joie de réaliser l’activité. C’est à nous, enseignants, de trouver des activités qui ont de l’intérêt en tant que tel et qui procurent du plaisir dans leur réalisation. La manière dont nous amenons l’activité, la manière dont elle se déroule, tout cela va influencer comment les apprenants perçoivent l’activité et en retire du plaisir. En classe, on est par exemple capable de transformer de nombreuses activités en jeu. - La valeur extrinsèque de la tâche.
Cela correspond à la conscience de la nécessité de réussir la tâche pour atteindre des buts futurs. Par exemple, pour apprendre à lire, il faut faire des exercices de lecture, savoir lire des syllabes simples, complexes, apprendre des mots-outils, etc… C’est un travail qui peut être perçu comme laborieux. Pour autant, le résultat est génial : savoir lire, c’est s’ouvrir au monde, c’est la découverte d’un nouvel univers. On devient grand, on se sent capable de tout! Souvent, c’est à nous, enseignants, de montrer à nos apprenants l’importance de la tâche. Ils n’en perçoivent pas nécessairement l’intérêt au premier abord.
En parlant d’intrinsèque et d’extrinsèque, abordons maintenant la théorie de l’autodétermination.
La bonne et la mauvaise motivation !
Cette théorie se construit autour du constat que pour être motivé, un individu a besoin d’être à l’origine de son action. Dans la théorie, la motivation est un peu comme le cholestérol. Il y aurait la bonne motivation, celle que l’on appelle la motivation intrinsèque, celle qui vient de l’individu lui-même, et puis la mauvaise motivation, celle qui est provoquée par un facteur externe.
En classe, nous utilisons tous la motivation extrinsèque: c’est le système du bâton et de la carotte. Pourquoi utilise t-on le mauvais cholestérol? Car on veut obtenir à l’instant T le comportement attendu.
- “Lucien, si tu continues à bavarder, je vais devoir mettre un mot dans ton carnet à signer par tes parents. »
- “Si la classe continue à faire trop de bruit, pas de ballons à la récréation, ce n’est même pas la peine de penser aux raquettes de ping-pong.”
- “Chers étudiants, je vous invite à être attentif au cours d’aujourd’hui si vous voulez avoir votre exam, je vous rappelle que c’est moi qui ai préparé le sujet…”
Pourtant, au début de l’épisode, nous avons dit que le but de l’enseignant est que nos élèves continuent à utiliser ce qu’ils avaient appris et à vouloir en savoir plus sur la matière enseignée une fois notre classe terminée.
Ainsi, il est clair qu’il faut essayer de motiver nos élèves de manière intrinsèque afin que la motivation vienne de l’élève et se poursuive une fois la classe terminée.
Bonne nouvelle ! Decy et Ryan, les deux chercheurs à l’origine de cette théorie, ont identifié les 3 besoins qui favorise une motivation intrinsèque:
- Le besoin d’autonomie:
c’est à la base de la théorie. Plus un individu est à l’origine de son action, plus il sera motivé. Alors, comment faire en classe pour développer cette autonomie? Peut-on leur laisser choisir entre plusieurs ateliers? Peut-on leur laisser choisir le groupe avec lequel ils vont réaliser l’activité?
Petit aparté:
Même si, en tant que professeur, je suis conscient que ce besoin d’autonomie est essentiel, je l’avoue, cela me fait un peu peur. Si je laisse trop de liberté à mes élèves, j’ai peur qu’ils fassent n’importe quoi. Si je lâche prise, est-ce que je ne risque pas de perdre le contrôle de la classe? Pour me pousser à agir, j’essaie de me dire qu’en tant que professeur, nous sommes tout à fait conscient que lorsque nous essayons quelque chose de nouveau, cela peut ne pas marcher. Nous savons qu’il est même très probable que cela ne marche pas ou en tout cas pas comme nous le voudrions. Si notre premier essai n’est pas fructueux, est-ce que cela signifie que nous devons abandonner notre idée, ne peut-on pas essayer de donner une nouvelle chance en modifiant quelques éléments qui ont été clairement défaillants ? Pour changer une pratique, les élèves et nous-mêmes avons besoin de temps pour trouver nos réglages. Accordons-nous ce temps !
- Le besoin d’appartenance:
C’est le fait de se sentir proche et connecté à d’autres individus et à une communauté. Souvenez-vous, nous avons déjà évoqué ce besoin d’appartenance au début de l’épisode.
- Le besoin de compétences:
C’est le besoin de se savoir efficace et de donner du sens à la réalisation et à la réussite de la tâche. Dans ce cadre, l’individu agit efficacement avec son environnement et exprime son potentiel. Vous voyez que ce besoin de compétences renvoie directement à la première théorie que nous avons vu ensemble, la théorie de l’espérance de réussite, valeur de la tâche.
Depuis, tout à l’heure, on parle de motivation, mais on n’a encore jamais défini ce que c’était vraiment.
Déclenchement, intensité, persévérance
La motivation, c’est ce qui nous pousse à agir. La motivation peut se décomposer en 3 étapes différentes:
- le déclenchement de l’action
- l’intensité avec laquelle est poursuivie l’action
- la persévérance avec laquelle on réalise cette tâche.
- Le déclenchement de l’action.
Le plus dur, c’est de démarrer.
Il paraitrait même que pour aller sur la Lune, la fusée Apollo a utilisé autant de carburant pour se soulever à un mètre du sol que pendant tout le reste de son voyage. Ainsi, même si je suis un fervent défenseur de la motivation intrinsèque, j’ai mis en place dans ma classe, un système de « bons points », motivateur externe s’il en est. Ainsi, je distribue un bon point lorsqu’un élève se met rapidement au travail. Je ne valorise pas ce qu’il sait faire ou pas avec les bons points, juste le fait qu’il se soit mis rapidement à la tâche.
- L’intensité avec laquelle est poursuivie l’action
La théorie du flow de Csikszentmihalyi décrit bien l’intensité de l’action.
Nous avons déjà tous connu un état de flow, un moment où nous sommes à fond dans l’activité et où on ne voit pas le temps passer. Pour créer un état de flow, il faut plusieurs composantes: un équilibre entre les compétences personnelles et la difficulté de l’activité, un sentiment de contrôle de nos actions, etc… L’état de flow génère un état de concentration sur l’activité, une diminution de la conscience de soi et une distorsion de la perception du temps.
Avec un peu d’expérience, je me rends compte que nous sommes tout à fait capable, de créer ces états de flow chez les apprenants. D’ailleurs, je pense qu’on s’est tous déjà dit, un jour en sortant de cours : « L’heure est passée super vite! C’était passionnant ».
La difficulté est surtout de créer cet état de flow pour tous nos élèves en même temps. Chaque élève est différent, apprécie plus ou moins telle ou telle discipline, activité… Souvent, lorsque je suis en train de réaliser une activité avec mes élèves, je m’interroge sur le moment où je dois la stopper. Mon premier indicateur est le nombre d’enfant que je vois « concentré » sur la tâche. En générale, si c’est moins de la moitié, je décide de passer à l’activité suivante. Pour moi, c’est un élément qui m’interroge beaucoup sur la manière dont je fais la classe. Est-ce que tous les élèves doivent faire tous la même chose au même moment ? Puis-je les laisser choisir ?
- La persévérance avec laquelle est poursuivie l’action
Pour cela, nous allons parler du concept développé par Angela Ducksworth. Ce concept, c’est le GRIT. Dans sa conférence TED, elle nous dit c’est que le GRIT:
“Le GRIT, c’est la passion et la persévérance pour des objectifs à très long terme. Le GRIT, c’est avoir de l’endurance. Le GRIT, c’est s’accrocher à son futur, jour après jour pas seulement pendant une semaine, ou un mois, mais pendant des années, et travailler vraiment dur pour que ce futur devienne une réalité. Le GRIT, c’est vivre sa vie comme si elle était un marathon, pas un sprint.”
Angela Duckworth a indiqué que ce GRIT était l’un des facteurs clés de la réussite scolaire. Alors, comment faire pour développer le GRIT chez nos élèves? Elle nous propose 3 étapes:
- Etre exemplaire : Si vous aimez ce que vous faites, faites le savoir. Quand vous échouez, partagez votre frustration mais cherchez surtout à mettre en avant ce que vous avez appris de cette expérience. Insistez sur votre vision à long terme : la vie est un marathon, pas un sprint.
- Célébrer le GRIT : Quand vous apercevez du GRIT, mettez-le en avant : Exemple : « Tu as fait preuve de beaucoup d’engagement dans tes travaux sur le dernier trimestre. Je sais que cela n’a pas toujours été simple. » Faites également l’éloge de la passion : « Tu t’investis tellement dans cette activité. C’est génial! »
- Rendez-là possible : Le paradoxe du GRIT est que la détermination sans faille d’un individu n’est rendue possible que par les encouragements et le soutien des amis, de la famille, des professeurs. Ne laissez pas les gens à qui vous tenez baisser les bras parce qu’ils ont passé une mauvaise journée.”
Nous arrivons bientôt au terme de cet épisode qui, je l’espère, vous a donné, des pistes concrètes pour essayer de générer de la motivation chez vos élèves, étudiants, apprenants.
Conclusion
Parmi tout ce que nous avons pu évoquer dans cet épisode, il y deux éléments qui me tiennent particulièrement à coeur et que je veille à développer chez mes élèves:
- Je veux que mes élèves prennent du plaisir à apprendre:
« La joie de comprendre est le plaisir le plus noble qui soit ».
Léonard de Vinci
Cette citation est c’est sans aucun doute ma citation préférée! Ce que j’adore dans l’enseignement, c’est quand je vois se produire un déclic dans les yeux de mes élèves, quand les pièces du puzzle s’assemblent, bref j’adore provoquer ces effets eurêka, d’où le nom du podcast…
- Je veux que mes élèves aient confiance dans leur capacité à réussir. Qu’ils se forgent un état d’esprit de développement tel que le propose Carol Dweck. Nos élèves doivent avoir confiance dans leur capacité à apprendre tout ce qu’ils souhaitent.
J’espère que vous avez apprécié cette article et qu’il vous a aidé à mieux comprendre comment motiver nos élèves. Pour le garder en mémoire, j’ai préparé une synthèse de l’article sous forme de carte mentale ! Inscrivez-vous à la newsletter et découvrez la carte mentale.
